Assurance auto : le bonus-malus, comment ça marche ?

Mesdames et messieurs, conducteurs de tous horizons, laissez-moi vous faire découvrir le monde mystérieux et parfois complexe de l’assurance auto. Vous êtes peut-être déjà familiarisés avec les termes bonus et malus, mais savez-vous vraiment comment ils fonctionnent ? Prenez place, allumez vos phares et suivez ce guide à travers le labyrinthe des bonus-malus en assurance auto.
Le principe de base du bonus-malus
Avant de plonger dans le vif du sujet, commençons par comprendre ce qui se cache derrière ces deux termes. Le bonus-malus est un système qui récompense ou pénalise les conducteurs selon leur comportement sur la route. En d’autres termes, il s’agit d’un coefficient qui va influencer le montant de votre cotisation d’assurance.
Votre coefficient de départ est de 1 lors de la souscription de votre premier contrat d’assurance auto. Si vous êtes un conducteur prudent et que vous ne provoquez aucun accident responsable pendant une année, votre assureur vous accorde un bonus sous forme de réduction de votre coefficient et de votre prime d’assurance. Si vous êtes responsable d’un accident, vous subissez un malus, c’est-à-dire une majoration de votre coefficient et de votre prime.
C’est simple, non ? Mais comment ces bonus et malus sont-ils calculés ? C’est là que les choses se corsent un peu.
Le calcul du bonus et du malus
Pour chaque année sans accident responsable, votre assureur réduit votre coefficient de 5%. Après une première année sans accident, votre coefficient passe à 0,95, puis à 0,90 après une deuxième année et ainsi de suite jusqu’à atteindre un bonus maximum de 0,50 après 13 ans sans accident responsable. Ce bonus vous permet de diviser votre prime d’assurance par deux.
Au contraire, si vous êtes responsable d’un accident, votre assureur applique un malus à votre coefficient. Pour un accident totalement responsable, votre coefficient est majoré de 25%. Pour un accident partiellement responsable, la majoration est de 12,5%. En cas de plusieurs accidents responsables dans la même année, les malus se cumulent. Votre coefficient peut monter jusqu’à 3,50, soit une prime d’assurance multipliée par 3,5.
Vous voyez, le calcul du bonus-malus n’est pas si compliqué, mais il faut rester attentif.
Les particularités du bonus-malus
Comme tout système, le bonus-malus comporte quelques spécificités qu’il est bon de connaître.
Pour les jeunes conducteurs, le coefficient de départ est de 1,00, comme pour tout le monde, mais ils ne bénéficient pas de réduction de coefficient pendant les trois premières années de leur contrat d’assurance. Ils sont soumis au malus en cas d’accident responsable.
Si vous ne conduisez pas pendant une certaine période (par exemple, si vous vendez votre véhicule et que vous n’en achetez pas un nouveau immédiatement), votre coefficient reste inchangé pendant deux ans. Au-delà de cette période, votre assureur considère que vous reprenez la conduite à zéro et votre coefficient est remis à 1,00.
Certains sinistres ne sont pas pris en compte dans le calcul du malus, comme les accidents de stationnement sans tiers identifié ou les accidents de circulation avec un animal sauvage.
Rester maître de son bonus-malus
Le bonus-malus est un système qui peut jouer en votre faveur comme à votre désavantage. Il est important de comprendre comment il fonctionne pour rester maître de votre coefficient et de votre prime d’assurance.
Rappelez-vous que chaque année sans accident responsable est une opportunité de réduction de votre prime. Adoptez une conduite prudente, respectez les règles de la route et faites preuve de civisme au volant. C’est le meilleur moyen de conserver un bonus et d’éviter un malus.
Mesdames et messieurs, conducteurs, ce parcours à travers le labyrinthe du bonus-malus touche à sa fin. J’espère que cette traversée vous aura éclairé et que vous en sortirez avec une meilleure compréhension de ce système. Au final, tout cela peut se résumer en une phrase : plus vous conduisez prudemment, moins vous payez.
Le bonus-malus est un système qui récompense ou pénalise les conducteurs selon leur comportement sur la route. Mais n’oubliez pas, un conducteur averti en vaut deux. Gardez le contrôle, restez attentif au volant et vous serez le maître de votre bonus-malus.